Tokyo le dimanche 17 août 2008
Heure de Paris : 3h le matin
Heure de Tokyo : 10h le matin
Température : Toujours 35° et toujours très humide (bbeeuuurrrkkk)
Notre réveil à été tardif puisque nous avons eu le luxe de nous lever à 10h ! C’est un peu difficile de bien dormir avec ce fichu jet lag qui nous gâche la vie. Aujourd’hui c’était notre premier jour de vrai repos sans les enfants, un vrai dimanche tranquille, même les parents étaient sortis. On a pris le temps d’aller faire des courses à « Gourmet City » à deux pas de la maison, puis on s’est fait un déjeuner agréable toutes les deux à la maison.
Dans la fin d’après midi, vers 15h, nous avons pris notre courage à deux mains et nous sommes allées affronter la mousson (pluie torrentielle et température torride) avec nos petits parapluies transparents de Tokyoïtes !
Notre direction ? Shibuya ! Un quartier célèbre dans le monde entier pour son agitation et ses tours munies d’écran de milles couleurs annonçant une pub différente par minute. C’est aussi en face de la gare de Shibuya, à la sortie du métro, que se trouve le carrefour routier traversé par le plus de piétons dans la journée !
L’arrivée en métro aérien est impressionnante, la vue est imprenable sur le centre névralgique du quartier, la pluie et les multiples enseignes lumineuses font scintiller la place de miroitants éclats.
Notre balade a duré assez longtemps, j’ai acheté une souris pour mon PC portable et Jalia un téléphone portable à carte pour être joignable ici.
Ensuite, nous avons fait halte pour le dîner dans un « fast food » très pittoresque. Ici on commande un plat pour une valeur de 3 euros et on mange une soupe miso et un riz au porc sauté aux œufs ! C’est énorme, c’est délicieux, c’est sain et c’est très peu cher (cela nous revient moins cher de manger au resto qu’à la maison). Le vieux cuistot était incapable de parler anglais, mais le langage de la nourriture a suffit, il était accueillant et très gentil. Notre « Oichi » (hum c’est bon) a suffit pour le ravir. La boisson était une eau fraiche et comprise dans le prix du menu ! Le seul bémol ? On mange debout derrière un vieux bar en bois, mais la musique traditionnelle sonnant quelques notes de kami sen sur lesquelles se posent la voix gémiarde d’une chanteuse suffise à le faire oublier.
J’ai eu du mal à finir, et pour le prix j’en reste toujours bouche bée, quand à la qualité des mets c’est complètement dingue ! Quoi qu’il en soit après notre repas, nous avons repris le métro et nous sommes rentrées vers 22h, d’ailleurs le métro est aussi facile/difficile qu’à Paris, ni plus ni moins. Les plans sont en deux langues, il faut juste s’habituer à ses trajets préférés pour ne pas avoir besoin de les regarder sans cesse, mais rien d’affolant. En plus les agents des transports sont souriants et particulièrement serviables (comparez avec la sncf ou la ratp…).
Cette semaine sera une semaine de travail acharné, nous ne comptons pas les heures (enfin si juste pour se les faire payer !) et nous n’hésitons pas à faire des heures supplémentaires, surtout avant que l’école ne commence pour les enfants, car il est impossible de les y déposer, on fait quasiment du non-stop.
Le prochain carnet viendra donc sûrement avec le prochain jour de repos.
Tendresse à tous.